L'accréditation du Cofrac : un second niveau de contrôle
La définition et le rôle de l'accréditation peuvent être assimilés à une forme de réassurance du contrôle effectué. C'est par exemple l'évaluation de l'impartialité et de la compétence technique de l'organisme qui contrôle la qualité de l'air que nous respirons. Concrètement, l'accréditation délivrée par le Cofrac aux laboratoires d'essais, d'analyses, d'étalonnages, de biologie médicale, ainsi qu'aux organismes de certification et d'inspection permet d'assurer la confiance entre les parties prenantes : l'organisme de contrôle, les consommateurs ou prestataires de services, les clients et partenaires, les pouvoirs publics, etc.
Les organismes de contrôle ne sont pas tous tenus d'être accrédités
Dans la moitié des cas environ, le recours à l'accréditation est basé sur le volontariat. Autrement dit, un organisme de contrôle peut décider de s'investir dans une démarche avec le Cofrac, en fonction de ses enjeux stratégiques. Tous les organismes de contrôle ne sont pas tenus d'etre accrédités. Cependant, depuis quelques années, cette démarche tend à se développer dans le domaine règlementaire. Les pouvoirs publics exigent parfois une accréditation comme préalable à un futur agrément.
Le Cofrac, seul organisme accréditeur en France
En France, seul le Cofrac est habilité à délivrer des accréditations. En tant qu'organisme accréditeur, nous contrôlons et attestons de l'indépendance, de l'impartialité et de la compétence des organismes pour une durée déterminée : 4 ans pour la première demande, puis 5 ans. Ce processus est ponctué par des évaluations de suivi, pour vérifier et contrôler le respect des exigences. Le coût de la démarche d'accréditation dépend du périmètre revendiqué, qui conditionne la taille de notre équipe d'évaluateurs et notre durée d'intervention.
L’accréditation est comparable à un processus d’audit
« En France, le Cofrac est l’unique instance nationale désignée et reconnue par l’Etat pour délivrer des accréditations. Cette activité relève donc de la puissance publique. Chaque accréditation a une portée spécifique, c’est-à-dire un périmètre bien défini en fonction du secteur et/ou de l’environnement normatif de l’organisme candidat. Différente des certifications ou des agréments, l’accréditation est comparable à un processus d’audit, qui intervient comme un second niveau de contrôle. L’accréditation se place donc tout en haut de la pyramide de la confiance. »