Arrêt de l’horloge parlante (3699)
Né le 14 février 1933, ce service a dû être arrêté pour des raisons techniques, avec notamment l’obsolescence programmée des commutateurs MT20, équipements indispensables au service de l’Horloge Parlante.
C’est le site web https://heurelegalefrancaise.fr/, créé par l’Observatoire de Paris et le laboratoire LNE-SYRTE qui donne désormais l’heure légale française. Le matériel de référence du LNE-SYRTE est composé de l’horloge UTC (OP) et de serveurs NTP.
Côté utilisateur, il suffit de se connecter à internet via un ordinateur ou un smartphone pour connaître l’heure.
Ce site web présente l’heure de l’Observatoire de Paris en UTC et en heure légale (UTC+1 ou UTC+2 en France, selon la période d’hiver ou d’été).
Il appartient à l’utilisateur de vérifier ou de prendre en compte la programmation du fuseau horaire de son équipement.
Comment fonctionne l’heure légale française ?
A l’ouverture du site web, l’équipement distant envoie une requête HTML de datation à la date t1 à l’un des serveurs NTP de l’Observatoire de Paris. Le serveur en question retourne son information de datation t2, qui est comparée à l’heure de l’équipement distant t3 à la réception de l’information. A partir de ces données, l’application calcule une estimation de la désynchronisation entre l’équipement distant et le serveur, ainsi que le délai de transmission d’une requête, en supposant le temps d’aller-retour symétrique.
L’estimation de la désynchronisation indiquée sur la page internet est corrigée du délai de transmission lors des requêtes.
A titre d’exemple, voici l’affichage observé sur le site à un temps donné. Des informations sont disponibles et permettent de réaliser des statistiques en vue d’estimer une incertitude de mesure.
A noter que :
- L’application ne corrige pas la marche de l’horloge de l’équipement distant ;
- Elle peut être exploitée pour l’étalonnage d’intervalles de temps (ou en d’autres termes estimer une fréquence), en analysant l’évolution au cours du temps des valeurs estimées de la désynchronisation ;
- Il est donc recommandé d’effectuer et d’analyser les mesures sur plusieurs périodes de 180 s, afin de disposer d’une donnée statistique suffisante ;
- L’application donne accès à une information horaire avec une incertitude telle que : 1 ms < incertitude < 1 s.
Les notes explicatives disponibles directement sur le site internet vous expliquent le fonctionnement de la page et comment prendre en compte les erreurs de désynchronisation.
Pour aller plus loin, d’autres sources de synchronisation ou d’étalonnage sont possibles :
- Se synchroniser sur l’un des serveurs NTP de l’observatoire de Paris (https://syrte.obspm.fr/spip/services/ref-temps/article/diffusion-de-l-heure-par-internet-ntp-network-time-protocol) et effectuer une analyse des fichiers logs ;
- Exploiter le signal de l’émetteur grandes ondes ALS162 (https://syrte.obspm.fr/spip/services/ref-temps/article/mise-a-disposition-du-temps-legal-par-le-signal-als162), moyennant l’utilisation d’un récepteur et d’une méthode adaptée. Le signal ALS162 inclut un code horaire généré à partir d’horloges localisées à l’émetteur, raccordées par lien satellitaire à UTC(OP) ;
- Faire appel au service SCPTime (https://www.scptime.com/fr/) de diffusion du temps par internet. Les serveurs primaires de production sont hébergés à l’Observatoire de Paris et directement référencés sur UTC(OP) ;
- Faire appel à un laboratoire accrédité par le Cofrac en Temps-Fréquence (https://tools.cofrac.fr/fr/easysearch/index.php) ;
- Pour les utilisateurs des signaux GNSS, le laboratoire LNE-SYRTE met à disposition ses données de suivi par rapport à UTC(OP) des échelles de temps disséminées par GNSS (https://syrte.obspm.fr/spip/services/ref-temps/article/donnees-rnt) et réalisent des étalonnages relatifs de stations pour des laboratoires et des industriels spécialisés en Temps-Fréquence.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le laboratoire LNE-SYRTE : info.lne-syrte(à)obspm.fr